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Financing Cities in Developing Countries (Les ressources financières des villes dans les pays en voie de développement) (El financiamiento de las ciudades en los países en desarrollo)

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  • Roger S. Smith

    (International Monetary Fund)

Abstract

City finances are inevitably an important part of the public finances in many developing nations. Although cities are the focus for economic development, government revenues generated in the cities frequently flow to higher levels of government rather than to the cities. Questions continually arise as to what revenue sources should be used by cities, and, given their limited revenue sources, what responsibilities they should have. This paper examines the situation in cities around the world, and offers some suggestions for improving their lot. The paper points out the varied role of cities in providing public services in developing countries. It is clear that city responsibilities do, and probably should, differ considerably among countries. Per capita expenditure levels as well as the patterns of expenditure vary tremendously among the cities examined, and large differences are found among cities in the same country. Some cities, most frequently national capitals, have been given additional powers and responsibilities. Evidence in this study suggests that the special status given to capital cities in a number of countries has helped them to finance additional city expenditure. It appears that similar preferential treatment might be justified for other large cities in these and other countries. The actual division of responsibility among governmental levels remains extremely difficult to ascertain in nearly all countries, and further research is needed on this topic. The division of responsibility in each country has evolved for particular reasons and in order to meet particular needs, and it is highly unlikely that the division will be identical in different countries. The level and pattern of city revenues, like expenditure, varied tremendously among the cities examined. Property taxes, sales taxes of various types, motor vehicle taxes, and entertainment taxes have been the most profitable sources of self-generated city revenues, although a host of other minor taxes and fees are used by nearly all cities. The existing evidence suggests that the financial plight of cities is due, perhaps, as much to inefficient use of available revenue sources as to legal limitations. Many cities remain heavily dependent on shared taxes and grants from higher levels of government; of the cities examined, this source accounted, in one case, for 70 per cent of city revenues. Much further work is needed to determine the extent, nature, and effects of central government control exerted through shared taxes, functional grants, and even unconditional grants. The paper makes clear that comparative analysis of city finances is difficult and hazardous owing to data limitations, and that efforts by national and international agencies to improve the availability, standardization, and accuracy of data on the financing of local government should be encouraged. /// Les finances municipales représentent inévitablement une part importante des finances publiques dans de nombreux pays en voie de développement. Les villes sont les pôles du développement économique; cependant, les recettes publiques provenant des zones urbaines reviennent souvent à des administrations centrales ou régionales, plutôt qu'aux collectivités locales. La question se pose constamment de savoir quelles devraient être les sources du financement des municipalités et, étant donné les moyens de financement limités dont elles disposent, quelles devraient être leurs responsabilités. Dans le présent document, l'auteur passe en revue la situation des finances municipales dans de nombreux pays et présente certaines suggestions susceptibles de l'améliorer. La présente étude fait ressortir la grande variété des rôles assumés par les municipalités en matière de services publics. Il est évident que les charges des municipalités ne sont pas les mêmes suivant les pays, et c'est sans doute normal. Les dépenses par habitant et leur composition varient énormément selon les municipalités considérées, et l'on enregistre des divergences appréciables entre les municipalités d'un même pays. Certaines villes, le plus souvent des capitales, ont reçu des pouvoirs et des responsabilités plus larges. Les données utilisées dans la présente étude tendent à montrer que le statut spécial dont bénéficient les capitales de plusieurs pays les a aidées à financer des dépenses supplémentaires. Il semble donc que l'octroi d'avantages similaires à ceux d'autres grandes villes situées dans le même pays ou dans d'autres pays puisse se justifier. La répartition effective des responsabilités à tous les échelons du gouvernement demeure très difficile à déterminer dans presque tous les pays, et des recherches plus approfondies sur ce sujet sont nécessaires. Dans chaque pays, la répartition des responsabilités s'est développée pour des raisons propres à ce pays et pour répondre à des besoins spécifiques; il est donc hautement improbable que cette répartition soit identique dans des pays différents. Le niveau et la composition des dépenses et des recettes municipales varient très fortement suivant les villes considérées. L'impôt foncier, diverses taxes sur les ventes, sur les véhicules à moteur et sur les spectacles représentent les sources les plus profitables de recettes pour les municipalités, encore que toutes sortes d'autres taxes et droits secondaires soient également prélevés par la plupart d'entre elles. Les données utilisées semblent indiquer que les difficultés financières des villes tiennent peut-être tout autant à l'inefficacité de la gestion des fonds dont elles disposent qu'aux limitations juridiques tenant à leur statut. Nombreuses sont les municipalités qui tirent la plus grande partie de leurs ressources du partage du produit de l'impôt ou des subventions de l'administration centrale ou régionale. Parmi les municipalités étudiées, il est un cas où les fonds ayant cette origine représentent 70 pour 100 des recettes de la municipalité. Un travail considérable reste à faire pour déterminer l'étendue, la nature et l'incidence du contrôle exercé par le gouvernement central par le biais du partage des recettes, des subventions liées à certaines fonctions ou même de dons inconditionnels. La présente étude démontre amplement que l'analyse comparée des finances municipales est un exercice difficile et hasardeux en raison des données limitées dont on dispose; il conviendrait donc d'encourager tous les efforts entrepris par les organes nationaux et internationaux pour améliorer l'accès, la normalisation et l'exactitude des données relatives au financement des collectivités locales. /// Las finanzas de las ciudades son parte obligada e importante de las finanzas públicas en muchas naciones en desarrollo. Aunque las ciudades son el foco del desarrollo económico, las rentas del gobierno que se originan en las ciudades fluyen a menudo hacia niveles más altos del gobierno, en vez de hacia las ciudades. ¿Qué fuentes de renta deben usar las ciudades? ¿Qué responsabilidades les incumben, teniendo en cuenta sus limitadas fuentes de renta? En este estudio se examina la situación de varias ciudades del mundo y se sugieren algunas soluciones. El estudio explica las muy diversas funciones que desempeñan las ciudades al prestar servicios públicos en los países en desarrollo. No cabe duda de que las responsabilidades de la ciudad son, y probablemente deben ser, muy distintas según los países. En las ciudades que se estudian varían enormemente los niveles de gastos per cápita, así como la estructura de los gastos, y se encuentran grandes diferencias entre las ciudades de un mismo país. Algunas ciudades, casi siempre capitales, tienen mayores atribuciones y responsabilidades. Los datos de este estudio sugieren que esta categoría especial que se da a las capitales en algunos países las ayudan a financiar gastos adicionales. Al parecer se justifica un trato preferencial semejante para otras grandes ciudades en estos y otros países. En casi todos los países es sumamente difícil deslindar las esferas de responsabilidad de los diversos niveles de gobierno, y se requieren nuevos estudios. En todos los países la división de las responsabilidades se debe a motivos y necesidades particulares, siendo muy improbable que resulte idéntica en países distintos. El nivel y estructura de las rentas de las ciudades, al igual que sus gastos, varían muchísimo en las ciudades estudiadas. Las fuentes más rentables de renta autogenerada en las ciudades son los impuestos sobre la propiedad, los impuestos sobre las ventas de distinto tipo, los impuestos sobre los automóviles y sobre los espectáculos, aunque casi todas las ciudades usan todo un arsenal de impuestos y derechos secundarios. Los datos indican que los apuros financieros de las ciudades pueden deberse tanto a la ineficiencia en el uso de las fuentes de renta disponibles como a las limitaciones jurídicas. Muchas ciudades siguen dependiendo en gran medida de impuestos compartidos y donaciones de niveles superiores de gobierno; en una de las ciudades del estudio esta fuente representa el 70 por ciento de la renta. Hay que estudiar más a fondo el alcance, la naturaleza y los efectos del control que ejerce el gobierno central mediante impuestos compartidos, donaciones funcionales, e incluso donaciones incondicionales. El artículo pone de manifiesto que el estudio comparativo de las finanzas de las ciudades es difícil y arriesgado por falta de datos, así como la necesidad de alentar los esfuerzos de las instituciones nacionales e internacionales para mejorar la disponibilidad, normalización y exactitud de los datos sobre las finanzas de los gobiernos locales.

Suggested Citation

  • Roger S. Smith, 1974. "Financing Cities in Developing Countries (Les ressources financières des villes dans les pays en voie de développement) (El financiamiento de las ciudades en los países en desarrollo)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 21(2), pages 329-388, July.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:21:y:1974:i:2:p:329-388
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