IDEAS home Printed from https://ideas.repec.org/a/pal/imfstp/v20y1973i3p741-784.html
   My bibliography  Save this article

Significance of Alternative Concepts of Budget Deficit (La signification de divers concepts de déficit budgétaire) (Significado de distintos conceptos de déficit presupuestario)

Author

Listed:
  • Raja J. Chelliah

    (International Monetary Fund)

Abstract

The "budget deficit," which is one of the most widely used concepts in discussions of economic policy, is defined in several different ways. This paper analyzes the major alternative concepts of deficit and indicates the considerations for selecting the approach for judging the impact on demand. The overall deficit, also called the public debt concept, is derived by subtracting total expenditure (including net lending) from the total of domestic receipts other than borrowing; it thus gives the total net borrowing (adjusted for changes in cash balances) by the government and, hence, a comprehensive picture of the government's financial position. The balance on current account, derived by subtracting current expenditure from current revenues, indicates the saving generated in the government sector. While it is not very relevant for demand analysis, it is useful for longer-term appraisal and for economic planning in developing countries. The budget deficit can be said to be a composite measure of impact on demand in the sense that it reflects the net impact both on the demand for domestically produced goods and on the balance of payments. Since the budget impact on demand depends on several conditions in the economy, no single measure of impact can be put forward. One broad measure can be derived by subtracting the sum of domestic receipts other than borrowing and foreign receipts from total government expenditure excluding debt repayment. This will equal net domestic borrowing. There is some controversy whether net lending should be included in expenditure for deriving the balance. The main question here is whether government's lending (or relending) represents only financial intermediation or whether it gives rise to net additional expenditure by the private sector. Each case has to be considered on its merits. In developing countries, however, most types of lending will have to be included. If lending is taken to be net also of borrowing from the nonbank private sector, the two actions would be assumed to neutralize each other. Then the afore-mentioned broad measure of impact would be modified to include only borrowing from the banking system. Government borrowing from the central bank does not reduce purchasing power elsewhere, but it could be argued that borrowing from commercial banks might be contractionary to the extent that it leads to curtailment of credit to the private sector. Existence of excess reserves or extension of credit from the central bank, however, can enable the banks to lend to the government without reducing other deposits. Over time, only increases in reserve money can enable the banks to continue to lend to the government. Hence, it is generally appropriate to include commercial bank lending in the deficit to signify impact on demand. The direct budget impact on demand also can be roughly separated into the impact on the gross national product and on the balance of payments. The impact on the gross national product is given by the domestic balance, which is the difference between domestic expenditure and domestic receipts other than borrowing; the obverse of this is the measure of direct impact on the balance of payments. The budget impact on money supply is given by the excess of government payments to the domestic nonbank sector over the receipts from it. This is roughly equal to the government borrowing from the banking system plus the sale of foreign exchange to it. /// Le "déficit budgétaire", l'un des concepts les plus fréquemment utilisés dans les discussions de politique économique, peut se définir de plusieurs manières. L'auteur analyse les principaux concepts de déficit et indique les facteurs dont il faut tenir compte pour établir une méthode d'évaluation de l'incidence du budget sur la demande. Le déficit global, ou concept de l'endettement du Trésor, est calculé en déduisant les dépenses totales (y compris les prêts nets) des recettes intérieures totales à l'exception de celles qui proviennent de l'emprunt; il représente donc le nombre net de l'endettement de l'Etat (ajusté de la variation des encaisses) et donne, par conséquent, une image complète de sa situation financière. Le solde du compte courant, qui est calculé en déduisant les dépenses courantes des recettes courantes, indique l'épargne dégagée par le secteur "Administration". Si ce concept ne présente guère d'intérêt pour analyser la demande, il est utile pour évaluer la situation à long terme et pour la planification économique dans les pays en voie de développement. Le déficit budgétaire peut être considéré comme une mesure globale de l'incidence sur la demande en ce sens qu'il reflète l'incidence nette sur la demande de biens produits dans le pays et sur la balance des paiements. L'incidence du budget sur la demande dépendant de plusieurs facteurs qui influencent l'économie, il n'est pas possible de proposer un moyen unique de la mesurer. On peut toutefois la calculer d'une manière approximative en déduisant la somme des recettes intérieures -- à l'exception de celles qui proviennent de l'emprunt -- et des recettes extérieures du total des dépenses publiques, le remboursement de la dette non compris. Le montant ainsi obtenu sera égal à l'endettement intérieur net. L'inclusion des prêts nets dans les dépenses est une question controversée. Ce qu'il importe avant tout, c'est de savoir si lorsque l'Etat effectue des prêts (ou reprête l'argent emprunté), ces opérations ne représentent qu'une simple intermédiation financière ou si elles entraînent un accroissement net des dépenses du secteur privé. L'auteur estime que la réponse dépend de chaque cas étudié. Dans les pays en voie de développement, toutefois, la plupart des opérations de prêt devront être incluses dans les dépenses. Si l'on suppose que les prêts sont également nets des emprunts au secteur privé non bancaire, il est vraisemblable que les deux opérations se neutraliseront mutuellement. Par conséquent, la mesure approximative de l'incidence sera modifiée de manière à n'inclure que les emprunts au secteur bancaire. Les emprunts de l'Etat à la Banque centrale ne diminuent pas le pouvoir d'achat dans les autres secteurs de l'économie, mais il semble que les emprunts aux banques commerciales puissent avoir un effet de contraction dans la mesure où ils entraînent une réduction du crédit au secteur privé. Cependant, si le pays dispose de réserves excédentaires ou si la Banque centrale accorde du crédit, les banques pourront peut-être prêter à l'Etat sans réduire leurs autres dépôts. Par la suite, les banques commerciales ne pourront continuer à prêter à l'Etat que si les réserves monétaires s'accroissent. Aussi convient-il généralement d'inclure les prêts des banques commerciales dans le déficit si l'on veut exprimer l'incidence du budget sur la demande. L'incidence directe du budget sur la demande peut être décomposée approximativement en incidences sur le produit national brut et sur la balance des paiements. L'incidence sur le produit intérieur brut est exprimée par le solde intérieur, qui est la différence entre les dépenses intérieures et les recettes intérieures, les recettes fournies par l'emprunt non comprises; la différence inverse représente l'incidence directe sur la balance des paiements. L'incidence du budget sur la masse monétaire est exprimée par la différence entre les paiements de l'Etat au secteur intérieur non bancaire et ceux qu'il reçoit de ce secteur. Cet excédent est approximativement égal au montant des emprunts de l'Etat au système bancaire plus les devises vendues à ce dernier. /// El "déficit presupuestario", uno de los conceptos más usados en los estudios de política económica, se define de varias maneras. En este artículo se examinan los distintos conceptos de déficit y se indican las consideraciones que deben tenerse en cuenta al seleccionar el método para evaluar el impacto en la demanda. El déficit global, también llamado el concepto de déficit como deuda pública, se deriva restando el gasto total (incluidos los préstamos concedidos netos) de los ingresos públicos internos totales, excluidos los préstamos, lo que da los préstamos netos totales (ajustados según las variaciones de los saldos de caja) obtenidos por el gobierno y, por tanto, un cuadro general de la posición financiera del gobierno. El saldo en cuenta corriente, que se obtiene restando el gasto corriente del ingreso corriente, representa el ahorro generado en el sector público. Si bien esto no tiene gran trascendencia para el análisis de la demanda, es útil para la evaluación a largo plazo y la planificación económica de los países en desarrollo. Puede decirse que el déficit presupuestario constituye una medida compuesta del impacto en la demanda, en el sentido de que representa el impacto neto tanto en la demanda de bienes nacionales como en la balanza de pagos. Como el impacto presupuestario en la demanda depende de varias condiciones de la economía, no puede proponerse una medida única. Se puede derivar una medida general restando la suma del ingreso público interno (excluidos los préstamos obtenidos) y de los ingresos del exterior, del gasto total del gobierno (excluida la amortización de la deuda). El resultado será igual a los préstamos netos internos obtenidos. La inclusión de los préstamos netos concedidos en el gasto a fin de obtener el saldo es objeto de controversia. Lo principal es si los préstamos (o représtamos) del gobierno sólo representan una intermediación financiera, o si originan un gasto neto adicional por el sector privado. Cada caso debe considerarse según sus propias circunstancias. Sin embargo, en los países en desarrollo tendrían que incluirse casi todos los tipos de préstamos. Si de los préstamos concedidos por el gobierno se excluyen los obtenidos por el propio gobierno del sector privado extrabancario, se podría suponer que las dos operaciones se neutralizan entre sí. En consecuencia, la medida general antes citada del impacto se modificaría para incluir sólo los préstamos del sistema bancario. Los préstamos al gobierno del banco central no reducen el poder adquisitivo en otro sector, pero podría argumentarse que los préstamos de los bancos comerciales pueden tener efectos contraccionistas en cuanto determinan una reducción del crédito al sector privado. Sin embargo, un exceso de reservas o los créditos del banco central pueden hacer posible que los bancos presten al gobierno sin reducir otros depósitos. Con el tiempo, sólo le aumento de las reservas monetarias puede permitir que los bancos continúen prestando al gobierno. En consecuencia, es generalmente adecuado incluir los préstamos concedidos por los bancos comerciales en el déficit para indicar el impacto en la demanda. El impacto directo del presupuesto en la demanda también puede dividirse en forma aproximada en el impacto en el producto nacional bruto y en la balanza de pagos. El impacto en el producto nacional bruto está dado por el saldo interno, que es la diferencia entre el gasto interno y el ingreso público interno, excluidos los préstamos; el saldo de los restantes elementos es la medida del impacto directo en la balanza de pagos. El impacto del presupuesto en la oferta de dinero está dado por el exceso de los pagos del gobierno al sector extrabancario interno con respecto al ingreso público proveniente de este sector. Esto equivale aproximadamente al volumen de los préstamos al gobierno del sistema bancario, más la venta de divisas al sistema.

Suggested Citation

  • Raja J. Chelliah, 1973. "Significance of Alternative Concepts of Budget Deficit (La signification de divers concepts de déficit budgétaire) (Significado de distintos conceptos de déficit presupuestario)," IMF Staff Papers, Palgrave Macmillan, vol. 20(3), pages 741-784, November.
  • Handle: RePEc:pal:imfstp:v:20:y:1973:i:3:p:741-784
    as

    Download full text from publisher

    File URL: http://www.jstor.org/stable/3866525?origin=pubexport
    File Function: main text
    Download Restriction: Access to full text is restricted to subscribers.
    ---><---

    As the access to this document is restricted, you may want to search for a different version of it.

    More about this item

    Statistics

    Access and download statistics

    Corrections

    All material on this site has been provided by the respective publishers and authors. You can help correct errors and omissions. When requesting a correction, please mention this item's handle: RePEc:pal:imfstp:v:20:y:1973:i:3:p:741-784. See general information about how to correct material in RePEc.

    If you have authored this item and are not yet registered with RePEc, we encourage you to do it here. This allows to link your profile to this item. It also allows you to accept potential citations to this item that we are uncertain about.

    We have no bibliographic references for this item. You can help adding them by using this form .

    If you know of missing items citing this one, you can help us creating those links by adding the relevant references in the same way as above, for each refering item. If you are a registered author of this item, you may also want to check the "citations" tab in your RePEc Author Service profile, as there may be some citations waiting for confirmation.

    For technical questions regarding this item, or to correct its authors, title, abstract, bibliographic or download information, contact: Sonal Shukla or Springer Nature Abstracting and Indexing (email available below). General contact details of provider: http://www.palgrave-journals.com/ .

    Please note that corrections may take a couple of weeks to filter through the various RePEc services.

    IDEAS is a RePEc service. RePEc uses bibliographic data supplied by the respective publishers.