The Problem of Postdated Checks in the Republic of China (Le problème des chèques postdatés en République de Chine) (El problema de los cheques posfechados en la República de China)

En République de Chine, les chèques postdatés servent souvent d'instruments de crédit malgré la loi sur les effets négociables dont les dispositions sont conçues pour décourager cet usage. Ces dispositions reposent sur une théorie, admise par le droit de l'Europe continentale mais rejetée par le droit anglo-américain, selon laquelle, alors que les effets de commerce peuvent servir d'instruments de crédit, les chèques ne doivent être utilisés que comme instruments de paiement. L'analyse fait apparaître certains avantages des chèques postdatés résultant de dispositions de la loi sur les effets négociables qui en favorisent involontairement la circulation. A la lumière de cette analyse, les autorités se trouvent devant une alternative: soit reconnaître la pratique commerciale actuelle et régulariser l'utilisation des chèques postdatés comme instruments de crédit, soit éliminer les avantages qui incitent à utiliser les chèques postdatés plutôt que les billets à ordre. Si les autorités optent pour la seconde solution, elles pourraient envisager certaines mesures, notamment: i) réviser la loi sur les chèques sans provision; ii) changer la règle déterminant la date à laquelle un chèque devient payable; iii) établir des règles expresses concernant les billets à ordre domiciliés auprès d'une banque; iv) restructurer les droits de timbre; v) entraver le transfert des chèques postdatés; et vi) leur refuser toute valeur comme garantie des prêts bancaires. Il se peut, néanmoins, que la mise en application de ces principes n'entraîne pas automatiquement un accroissement correspondant de l'utilisation des instruments de crédit traditionnels. La vigilance s'imposerait pour éviter que persiste l'emploi du chèque comme instrument de crédit et prévenir l'apparition d'autres moyens de tourner la loi. /// En la República de China, los cheques posfechados sirven muy a menudo de instrumentos de crédito, pese a que la ley de instrumentos negociables contiene disposiciones destinadas a desalentar tal uso. Dichas disposiciones se basan en una filosofía, compartida por la ley de la Europa continental, pero rechazada por la ley anglo-americana, según la cual, si bien las letras y pagarés pueden servir de instrumentos de crédito, los cheques sólo deben servir de instrumentos de pago. El análisis revela ciertas ventajas de los cheques posfechados, derivadas de las disposiciones de la ley de instrumentos negociables que, sin proponérselo, favorece la circulación de los mismos. A la luz de dicho análisis, las autoridades se encuentran ante una disyuntiva. Pueden reconocer la práctica comercial, y regular la utilización de los cheques posfechados como instrumento de crédito. De lo contrario, pueden eliminar las ventajas que actualmente fomentan la utilización de los cheques posfechados con preferencia a las letras y pagarés. Si las autoridades se deciden por la segunda alternativa pueden recurrir a varias medidas. Entre ellas: i) efectuar una revisión de la ley sobre cheques incobrables; ii) modificar las normas que determinan el momento en que es pagadero un cheque; iii) dictar normas expresas sobre pagarés con domiciliación bancaria; iv) reestructurar el impuesto de timbre; v) dificultar el endoso de los cheques posfechados; y vi) negarles valor de garantía para préstamos bancarios. Sin embargo, la implantación de dichas medidas puede que no dé lugar automáticamente a un correspondiente aumento en la utilización de los instrumentos de crédito tradicionales. Habría que mantener la vigilancia contra la utilización del cheque como instrumento de crédito, a fin de impedir que surjan otros medios de eludir las mencionadas medidas.