Existing International Banking and Credit Facilities in the ECAFE Region (Facilités bancaires et de crédit internationales existant actuellement dans la région de la CEAEO) (Facilidades crediticias y bancarias internacionales existentes en países de la CEPALO)

Cet article est une version légèrement remaniée d'un rapport préparé au cours du second semestre de 1968 à l'intention de la Commission économique pour l'Asie et l'Extrême-Orient (CEAEO), qui avait demandé au Fonds d'étudier les facilités bancaires et de crédit internationales de la région relevant d'elle. Les règlements relatifs aux échanges commerciaux très importants entre les pays de cette région, échanges qui représentent environ un tiers du commerce extérieur global des pays intéressés, sont facilités par un excellent réseau de succursales et de correspondants bancaires mis sur pied par les banques de la région, qui entretiennent des rapports étroits avec les banques des principaux pays étrangers, notamment celles de New York et de Londres. A quelques exceptions près, il ressort de cette étude que la facturation et le règlement des transactions entre pays relevant de la CEAEO s'effectuent pour la plupart en livres sterling et en dollars E.U. Le recours à ces monnaies internationales, outre qu'il s'avère économique, permet de faire appel aux nombreuses facilités bancaires et de financement qu'offrent les grands centres financiers étrangers. Des monnaies comme le dollar australien, le dollar de Hong-Kong, le dollar de Malaisie et le dollar de Singapour, ainsi que la roupie indienne, ont également été utilisées, mais uniquement dans le cas où le pays dont la monnaie était utilisée participait directement à la transaction. En ce qui concerne tant les frais que les délais de règlement, aucune critique importante n'a été formulée contre le système actuel des paiements entre les divers pays de la région. La création d'un système régional de compensation pourrait encourager une plus grande utilisation des monnaies des pays relevant de la CEAEO. Il ne faut pas s'attendre toutefois à ce que cette innovation entraîne par elle-même un accroissement sensible des échanges commerciaux dans le cadre de cette région. Sur le plan des frais et délais de règlement, les avantages d'un tel système seraient vraisemblablement peu considérables. La mise sur pied d'un dispositif de compensation pourrait néanmoins se justifier afin de favoriser la coopération entre les pays de cette région dans les domaines de la monnaie et des changes. /// Este artículo es una versión ligeramente modificada del informe preparado en los últimos meses de 1968 con el fin de satisfacer la petición de la Comisión Económica para Asia y el Lejano Oriente (CEPALO) de que se estudiaran las facilidades crediticias y bancarias internacionales de que disponen los países de la CEPALO. Las liquidaciones relacionadas con el considerable volumen del comercio entre los países de la CEPALO--aproximadamente una tercera parte del comercio exterior total de esos países--se facilitan gracias a una extensa red de sucursales y corresponsales de bancos de la región y a las relaciones que éstos mantienen con bancos que operan en los principales centros financieros de otros países, sobre todo en Londres y en Nueva York. Con pocas excepciones, los países declararon que las facturas y liquidaciones de las transacciones intrarregionales se hacen principalmente en dólares de EE.UU. y en libras esterlinas. El uso de esas monedas internacionales, aparte de que resulta económico, permite valerse de las diversas facilidades bancarias y del financiamiento comercial que ofrecen los centros financieros extranjeros. Se informó que se emplean en ciertos casos algunas monedas regionales como el dólar australiano, el de Hong Kong, el de Malasia y el de Singapur, y la rupia de la India, pero solo cuando uno de los países cuya moneda se usa participa en la transacción. No se expusieron críticas graves del sistema actual de liquidaciones intrarregionales ni en cuanto al costo de las mismas, ni a su rapidez. El establecimiento de una cámara regional de compensación podría contribuir a un mayor uso de las monedas regionales. Sin embargo, cabe suponer que este solo hecho apenas si podría infundir un importante estímulo al comercio intrarregional; no es probable que las ventajas de ese sistema en lo que respecta al costo o a la rapidez de las liquidaciones sean considerables en comparación con las que ofrecen los métodos existentes. No obstante, sí podría aducirse que la creación de un sistema de compensación serviría para fomentar la cooperación regional en el campo monetario y cambiario.